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J'ai parfois des accents de mauvaises humeurs. Non pas que je mette en doute le professionnalisme de l'organisme qui gère notre patrimoine forestier ou les institutions qui les chapeautent mais certains de leurs acte et décrets me paraissent parfois excessifs, de mes yeux de naturaliste écologue. Caché derrière une muraille législative, il est possible de spolier la collectivité, c'est à dire nous, parce que une autre partie- infime- de nous même se comporte de manière malveillante, maladroite ou tout simplement inconsciente. J'attends que le gérant d'un magasin ferme son échoppe pendant 6 mois parce qu'il y a découvert un colis piégé. Que toutes les routes de France soient désertées parce que des voyous meurtriers y circulent.
Que devrais-je plutôt me réjouir d'avoir des gens si hautement placés pour penser à notre place à la sécurité de nos biens républicains et à nos propres vies, desfois qu'un vent si fort nous transporte un feu carbonisant une fôret charcutée de larges chemins, parcellisée par des fossés humides, creusée de mares articielles et d'étangs-réservoirs. Desfois que le mistral soufle jusqu'ici, sait-on jamais avec le changement climatique dont c'est peut être les effets que nous ressentons en ce mois d'avril. Enfin certains ont passé un WE de Pâques tranquilles sur les deux oreilles, les mesures coercisives adéquates ont été prises et un agent court après les vilaines familles qui venaient pique-niquer, quelle drôle d'idée, à notre époque, mais pourquoi donc la WII a t elle été inventé si ce n'est pas pour qu'elles restent tranquillement chez elles.
Mais je rassure M Le Prefet, le climat, même dans ses excès assèchants n'empêchent pas les chaînes de télévision de diffuser des émissions pour occuper nos enfants plutôt que de les faire courir dans les bois, y rencontrer le Balbuzard, et découvrir le chemin botanique.
oh une flaque d'eau