Certes, cette année elles font l'été.
Je suis en fait ravie d'en voir assez pour me donner une impression d'abondance
relative.
C'est sûr, par contre, rien à voir avec mes souvenirs d'enfance, dans les fermes de mes
amis
où le chat attendait tapi près d'un wasistas. Ou alors quand nous ramassions des jeunes qui étaient
tombés du nid. Nids en dessous desquels d'ailleurs il ne valait mieux pas stationner.
Cette année les éclaireurs ont été aperçus dès le 4 mars. A cela sans doute aurais-je dû prévoir la
plus que douceur de ce printemps. Pour ma part, je n'ai vu la première que le 20 mars, forcément mais je me soupçonne d'être capable d'une vision sélective, avant l'équinoxe de printemps, point
de salut !
Nous avons gagné le gros lot avec les hirondelles rustiques reconnaissables en vol à leur filet,
ces longues plumes qui dépassent de leur queue. Aussi le cou est rouge foncé paraissant noir. L'animal paraît assez éfilé. Sa cousine, l'hirondelle des fenêtres a une forme d'obus et la
queue en croissant de lune. Le cou est blanc. Je la trouve moins causante aussi. La première, ici, est majoritaire. D'ailleurs j'ai eu du mal à photographier celle des fenêtres, car je ne les ai
vu qu'en vol.
Ce ne sont pourtant pas des martinets, qui, eux, ne se posent jamais que pour nourrir leur
descendance.
Quant au nid, une façon simple de les reconnaître : hirondelles rustiques dans les bâtiments,
hirondelles des fenêtres en extérieur, mais abrité tout de même. De plus, puisqu'elles jouent à cache-cache, c'est aussi une bonne manière d'arriver à les photographier.
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Deux nids à chaque angle d'une fenêtre de ce bâtiment abandonné
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Le nid de gauche
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Le nid de droite, remarquez le ligne blanche à l'ouverture, il s'agit de la tête de
l'adulte qui couve.
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Une visite casse-croûte
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Elle est bien des fenêtres !
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